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Unité de contrastes 4
le 20 mars 2016

Porteuse de messages, la poésie est une façon de dire les choses. En ce dimanche 20 mars 2016, afin de souligner la Journée internationale de la Francophonie, je lis de la poésie dans des lieux publics -  devant Le Rendez-vous francophone pendant une demi-heure puis, des lectures d’environ dix minutes devant l’église des Saints-Martyrs-Canadiens et des résidences d’amis. En soirée, je me joins à un événement anglophone du groupe Story Telling qui se tient au Refinery.
 
De façon concrète, cette performance souligne l’importance des mots et s’allie au thème de cette année, LE POUVOIR DES MOTS. Elle souligne les contrastes et les liens que chacun d’entre nous vivons de même que le milieu où nous vivons. Pour chacun d’entre nous, ma lecture de poèmes choisis parle de ceux qui vivent et priorisent leur identité francophone. Comme mon choix de poèmes qui peut changer selon le jour, ainsi en est-il de chaque francophone d’ici qui, faisant face à des défis quotidiens, persiste et sait gérer son identité. Dans ce milieu-ci, ma lecture de poèmes choisis parle aussi à ceux qui m’entourent, anglophones et autres, et promeut notre présence en tant que francophones. C’est un message de la part de ceux qui aiment  leur langue et en louangent ses succès, ses attraits et ses beautés. C’est de la part de ceux qui s’inspirent de ces auteurs connus et transcrits dans mon livret.

En tant qu’artiste en art performance, ceci me permet de personnifier le lien intrinsèque entre l’événement du jour, le lieu et les francophones d’ici. Dans l’ensemble de cette performance réside une unité imbibée de contrastes, gage d'unité à la fois individuelle et collective qui se doit d'être reconnu et respecté. La lecture de poèmes ravive une énergie et fait croître une force vitale.

Le poème, selon Gustave:
Parce qu’il est cette arme folle, plus silencieuse qu’un drone, qui vient nous imploser. Et réveiller en nous le désir de toucher, de sourire sans en attendre plus.

Organe poétique # 53, mars 2016

TRANSLATION of above

Unité de contrastes 4
March 20th 2016

A bearer of messages, poetry is a way to say things. On Sunday, March 20th 2016, to pay tribute to International Francophonie Day, I read French poetry in public places in Saskatoon: in front of Le Rendez-vous francophone for half an hour, followed by ten minute readings in front of Saints-Martyrs-Canadiens church and at some friends’ homes. In the evening I read poetry in French at an English-language story telling event.

My performance with these readings is a concrete way to underline the importance of words, following this year theme: LE POUVOIR DES MOTS - THE POWER OF WORDS. It emphasizes the contrasts and the links that each of us live, and the milieu where we live. Reading my chosen poems in French to people around me is my way to recognize those Francophones who value their identity, and endeavor to maintain it. My choice of poems can change each day, reflecting how Francophones living here face daily challenges in preserving their identity. In this primarily Anglophone milieu, my reading of French poetry is for everyone – my way of showing that Francophones also live here. It is a message from we who love our language and celebrate its glories, its attractions and its beauties. It is from we who are inspired by some of our great poets, transcribed into my booklet.

As a performance artist, I personify an intrinsic link between International Francophonie Day, my milieu and Francophones living here. A unity full of contrasts is integral to my performance. It is a symbolic pledge of unity, individual and collective, which needs to be recognised and respected. Reading poetry rekindles energy and fuels a vital force.

Poem, after Gustave:
Parce qu’il est cette arme folle, plus silencieuse qu’un drone, qui vient nous imploser. Et réveiller en nous le désir de toucher, de sourire sans en attendre plus.

Organe poétique # 53, mars 2016